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Boudufication à Toulouse

Boudufication à Toulouse
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14 février 2007

Mercredi 13h.

    Pause déjeuner qui pour moi est en fait une pause café-clope de une heure. Ayant pris le parti de ne pas prendre de pause pendant les heures de travail (7h/jour sans fumer, ça ne peut pas me nuire, n'est-ce pas?), je me rattrape (un peu) en dehors. Mon porte-monnaie est aux anges...

    Matinée plutôt zen. Suis de "standard" (en fait, y'a pas de standard, on veut juste que j'apprenne à répondre au téléphone, si, si je vous assure). Sauf que mes collègues, enfin surtout celle que j'appelerai PHILIPPINE se rue sur le téléphone dès qu'il sonne ("t'avais persoooooooonne? C'est NORMAL, j'ai pris l'appeeeel").
    Si il faut qu'on m'apprenne à répondre au téléphone, par contre, on omet encore et toujours de me dire des choses essentielle. COmme le cas (unique)  où l'on envoie pas de courrier au prospect (petite rectification à 19h: ma responsable a finalement envoyé le dit courrier que je ne devais pas envoyer... CQFD). Et on me regarde avec consernation lorsque je pose la question (au lieu de commettre la bourde). Je commence à comprendre qu'il y a beaucoup de chose que je vais devoir deviner (sauf pour répondre au téléphone, je n'aurai pas besoin de mon instinct, je suis sauvée)...

    En tappant le mot "prospect" je me rends compte que je n'ai pas mentionné un seul mot sur mon poste. Je suis "chargée de clientèle". Je dois donc me constituer un fichier. Pour ça, je dois prospecter (BOUH! Je fais partie de ses ignobles créatures qui appellent les gens pour leur proposer-demander des trucs, shame on me, que les sept enfers m'avalent toute crue), puis envoyer du courrier, répertorier et relancer. Et, cas exceptionnel (faut être gradée pour ça), répondre au téléphone.

   

PETITE MESAVENTURE:

    Lors d'un appel ce matin, je me suis faite engueuler pour crime de prospection au premier degré. Voyant que ca partait pour des plombes une bonne heure,  j'ai dit "au revoir" à la dame et j'ai raccroché. La raleuse rappelé pour se plaindre de mon vilain comportement (j'aurais dû l'écouter m'engueuler). RAF, j'assume...


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14 février 2007

Mercredi 10h.

    Je prends quelques notes dans le bar où je prends un café avant d'aller bosser (dans le cahier qui me sert à "masteriser"). Ca fait une semaine que je suis en intérim dans une grande boîte nationale en centre-ville. La poilade est assurée tous les jours, tant mes -jeunes- collègues se prennent au sérieux (et ne me prenne pas au sérieux). Et mon "visage juvénile" n'arrange pas les choses. Dans leurs têtes, surement, j'ai eu mon bac l'année dernière (dans la mienne aussi, mais ça ne justifie rien).

    On veut m'intégrer en CDI (si je fais l'affaire mais "vous y arriverez, tout le monde y arrive")  mais si, limite on m'apprend à me servir d'un stylo ("Cliquez sur la croix, en haut, à gauche pour fermer la fenêtre"), on oublie très soigneusement les points importants de la formation... ("Encaissez le plus de clients possible par CB" - OK- Je fais ça comment? A l'instinct?).

    Niveau ambiance: tout le monde se serre la main et se vouvoie. Pas grave, je n'aime pas être bisoutée deux fois par jour par des inconnues. Tout cela est tout de même très guindé. Il ne me semble pas travailler dans une boutique de Province d'une énorme société ( 1 million d'euros en pub télé sur des chaines nationales... Ca en jette, non?).

    En attendant, ça me change de la boîte "made in escrocs" où je trimais précédement. Défilé de mode perpétuel chez les employées ("c'est moi la preums à porter du vert, elle, elle a pas le droit"), clients perpétuellement mécontents... L'encart de ticket de caisse est-il un secteur porteur? Peut-être mais pas chez eux...

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