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Boudufication à Toulouse
Boudufication à Toulouse
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14 février 2007

Mercredi 10h.

    Je prends quelques notes dans le bar où je prends un café avant d'aller bosser (dans le cahier qui me sert à "masteriser"). Ca fait une semaine que je suis en intérim dans une grande boîte nationale en centre-ville. La poilade est assurée tous les jours, tant mes -jeunes- collègues se prennent au sérieux (et ne me prenne pas au sérieux). Et mon "visage juvénile" n'arrange pas les choses. Dans leurs têtes, surement, j'ai eu mon bac l'année dernière (dans la mienne aussi, mais ça ne justifie rien).

    On veut m'intégrer en CDI (si je fais l'affaire mais "vous y arriverez, tout le monde y arrive")  mais si, limite on m'apprend à me servir d'un stylo ("Cliquez sur la croix, en haut, à gauche pour fermer la fenêtre"), on oublie très soigneusement les points importants de la formation... ("Encaissez le plus de clients possible par CB" - OK- Je fais ça comment? A l'instinct?).

    Niveau ambiance: tout le monde se serre la main et se vouvoie. Pas grave, je n'aime pas être bisoutée deux fois par jour par des inconnues. Tout cela est tout de même très guindé. Il ne me semble pas travailler dans une boutique de Province d'une énorme société ( 1 million d'euros en pub télé sur des chaines nationales... Ca en jette, non?).

    En attendant, ça me change de la boîte "made in escrocs" où je trimais précédement. Défilé de mode perpétuel chez les employées ("c'est moi la preums à porter du vert, elle, elle a pas le droit"), clients perpétuellement mécontents... L'encart de ticket de caisse est-il un secteur porteur? Peut-être mais pas chez eux...

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